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DNG 2005: Développer une application n-tiers transactionnelle

Intervenant: Sami Jaber

Sami nous a présenté l’architecture type en dot net aujourd’hui et celle de dans 5 ans.
Je ne peux que vous inviter à parcourir les slides de Sami, j’ai bu ces paroles. Il faut dire que ce qu’il a présenté c’est exactement les architectures qui sont utilisée en java depuis 2-3 ans à Improve.
Très rapidement les points forts que j’ai noté:
La gestion des transaction est le service technique le plus important (il ne faut pas les gérer à la main c’est le boulot du container)
Le déploiement d’une application en mode distribué ou pas doit être transparent pour le développeur.
Il faut éviter au maximum la “pollution technique”: tout ce qui n’est pas du code métier (sans architecture adapté ce code ne représente que 5% du code écrit)
Une couche (présentation, application, …) égal un projet.

Aujourd’hui sous dot net le socle technique permettant de réaliser une application n-tiers transactionnelle en séparant proprement code technique et métier doit se coder à la main. Demain Indigo sera le framework standard.
Sami à donc aussi parlé d’indigo. Ca tombe bien car j’ai vraiment du mal à cerner ce qu’est Indigo. Pour Sami c’est l’ESB de microsoft. De ce que j’ai compris ça ressemble pas mal aux conteneurs d’EJB dans le monde java ou peut être à un container léger comme Spring… Mais dans la salle les gens de Microsoft n’ont pas semblé d’accord pour eux ça fait beaucoup plus: si quelqu’un est capable de nous expliquer quoi?

Bref Indigo c’est le futur du développement sous dot net.
Et un grand coup de chapeau à Sami qui a osé faire ces démos sous windows vista beta je sais pas combien avec que des softs en alpha preview beta censés être incompatibles entre eux, mais ça a marché!

Symposium DNG 2005

J’ai assisté à cette conférence lundi. Tout d’abord je tiens à adresser un grand merci aux organisateurs et aux intervenants pour la qualité des présentations et de l’organisation.
Une journée intense, un peu trop peut-être… Impossible de tout ingurgiter, heureusement les slides sont dispo pour ceux qui voudraient s’y replonger.

Je vous livre dans les billets suivants ce que j’en ais retenu. J’espère ne pas avoir trop déformé les propos des intervenants mais un contre rendu c’est forcément subjectif. N’hésitez pas à me corriger/compléter dans les commentaires.

Outiller et industrialiser ses développements
Développer une application n-tiers transactionnelle
Un point sur les nouvelles annonces autour de .NET
Le client riche de demain
Mise en oeuvre de DSL – Domain Specific Language
Présentation et Q&A avec Bill Gates

En conclusion:

Le symposium dot net guru est une sorte de laboratoire. La plupart des produits présentés étaient au mieux disponible en release candidate et portait le plus souvent la marque brûlante de l’alpha ou de la beta. C’est donc le futur de dot net qui nous a été présenté. Mais globalement ce que j’ai vu c’est le présent de java. Mis à part la partie couche cliente ou là avec avalon et xaml microsoft est en avance pour le reste il court après java. Mais je trouve cela très positif en prenant le meilleur de la plateforme de sun et en améliorant certains point Microsoft force le monde java à ne pas s’endormir sur ces lauriers. La preuve avec l’avalanche de nouveauté dans java 5, la plupart venant de C#. Il existe une saine émulation entre les 2 plateformes qui au final deviennent de plus en plus proche. Et si le symposium DNG attire aussi bien les fans de dot net que ceux de java c’est que dans les deux mondes les questions d’architecture sont les mêmes.

DNG 2005: Mise en oeuvre de DSL – Domain Specific Language

Intervenant: Jean-Marc Prieur

Tout d’abord un grand bravo à Jean-Marc Prieur à qui revient sans conteste la palme de la meilleure présentation et ce n’est pas rien car le niveau était très relevé et le sujet loin d’être évident.
Après cette présentation je pense qu’il faut mettre les DSL en perspective avec la démarche MDA.
En schématisant beaucoup
MDA: modélisation UML => plateform independant model => plateform specific model => code generation
DSL: modélisation avec des outils très proche de l’UML => diagramme de classe => diagramme objet => code generation

Je vois les DSL comme proche de la démarche MDA mais en plus pragmatique plus efficace.

Un point sur lequel Jean Marc a bien insister les DSL prennent tout leur sens si vous vous appuyer sur un framework: le framework fourni les services techniques et les DSL s’occupent des 5% de code métier de Sami.

Livre blanc: SOA et urbanisme

Trouvé dans les commentaires du blog Architecture Logicielle. Un excelent livre blanc:

“SOA et urbanisme – Le rôle des Architectures Orientées Services dans l’alignement métier des Systèmes d’Information”

Une idée forte qui revient tout au long de ce livre blanc est la nécessité d’un référentiel centralisé des données et services de l’entreprise. La création et la maintenance de ce référentiel ne peuvent se faire sans des outils adaptés. Etant actuellement impliqué dans un projet SOA avec un embrion de référentiel d’entreprise et sans outil je peut vous dire que c’est bigrement vrai.
Et on en remet une couche avec la Synthèse des Meilleures Pratiques SOA et Web Service par Orchestra network. Encore une bonne lecture avant de se lancer dans un projet “SOA”

Avec où sans état? une histoire de context

A lire ou à regarder et écouter sur TheServerSide l’interview de Ted Neward. Le personnage est haut en couleur et ne dis pas que des bêtises. Difficile de s’y résoudre mais il a raison, il faudra bien que je finisse par mettre un peu de .net dans mon CV.

J’aime beaucoup son exemple pour expliquer qu’il préfère les “designs patterns” aux “best practices”:
Une bonne pratique est de toujours veiller à libérer les ressources que l’on utilise une fois que le programme a fini de s’exécuter. Mais dans le cas d’un programme embarqué de guidage d’un missile…Ce n’est pas forcément très utile. Les best practices n’existent pas, il n’y a que des problèmes et des solutions qui s’appliquent dans un certain contexte.

Et j’adore son exemple pour illustrer le concept de communication avec où sans état.

Conversation avec état:
– Bonjour Jean, tu veux aller déjeuner?
– Bien sûr Paul, où allons nous?
– Pourquoi pas le restaurant Italien?
– Super, quand y allons nous?
– A midi.

Conversation sans état:
– Bonjour Jean, tu veux aller déjeuner?
– Bien sûr Paul, je veux aller déjeuner, où allons nous?
– Allons déjeuner au restaurant Italien, Jean.
– Super Paul, allons déjeuner au restaurant Italien mais à quelle heure?
– Jean nous allons déjeuner au restaurant Italien à midi.

Un protocole de communication sans état doit en permanence transporter tout le contexte.