Quand un développeur parvient à reproduire un bug, il est tout excité car cela signifie qu’il va pouvoir le réparer.
Quand un chef de projets parvient à reproduire un bug, il est ennuyé car cela signifie que ce dernier existe encore.
(lu chez Frédéric de Villamil)
Vous avez 60 jours pour télécharger et écouter le podcast de l’émission rue des entrepreneurs du 16 juin intitulé “La matière grise, un gisement à valoriser”
Passer d’une économie industrielle à une économie dite « immatérielle » c’est une autre manière de travailler, une autre manière de mobiliser l’intelligence collective. C’est aussi une autre façon de compter.
Pour les entreprises la création de valeur se déplace de plus en plus du matériel vers l’immatériel. Comment faire pour créer, capter, valoriser de la valeur immatérielle? L’émission propose des pistes de réponse, on y parle en particulier de blog, de wiki, de réseaux sociaux, d’ouverture à l’extérieur… Pas de doute, dans une économie de l’immatériel, les pratiques et les outils estampillés “Web2.0” vont devenir incontournables pour passer à l’Entreprise 2.0
BEA va lancer toute une suite de produit Entreprise 2.0. Pour l’occasion on a droit à un site très web2.0 en.terpri.se, à suivre…
Et apparemment, sur la page jobs, BEA partage la vision de Google concernant soap et les web services…
“Are you a life hacker? Do you twitter your days away playing with GData, Pipes and JSON? When people preach SOAP do you roll your eyes and explain the world of REST, RSS and Atom? Are you always looking for a better way, knowing its out there?”
Evidemment IBM a aussi son offre collaborative Web2.0 mais elle ne parle pas encore le REST: Lotus Connections
J’ai enfin lu ce grand classique, ce n’est pas un hazard si sur Amazon PeopleWare est vendu avec The mythical man-month. Les deux sont des lectures impératives pour les chefs de projets et le management en général.
Quelques extraits des passages qui ont le plus retenu mon attention.
“When you automate a previously all-human system, it becomes entirely deterministic. The new system is capable of making only those responses planned explicitly by the builders.”
Pour moi ça résume bien l’un des principaux problèmes de la relation MOA/MOE. La MOA exprime le besoin des utilisateurs, qui fonctionnent de manière non déterministe, tout n’est pas prévu à l’avance, il y a beaucoup d’implicite. La MOE doit traduire ce besoin en programme informatique, un monde exclusivement déterministe, où l’implicite n’existe pas, tout doit y être explicite.
A propos de CMM (l’ancêtre de CMMI)
“The projects most worth doing are the ones that will move you DOWN one full level on your process scale.”
“Process isn’t worth a rip unless it’s applied to projects that are worth doing”
Je n’ais jamais été très convaincu par l’approche CMMI, maintenant je sais pourquoi.
Dans la foulé de Peopleware j’ai lu Scrum and XP from the Trenches un retour d’expérience de Henrik Kniberg sur les méthodes agiles. En le lisant j’ai tout simplement eu le sentiment que Scrum était l’implémentation des théories exposées dans Peopleware. Si vous ne devez lire qu’un seul document cette année, c’est celui-ci.
Continuous integration is the ultimate solution to the good ol’ “hey but it works on my machine” issue.
Henrik Kniberg Scrum and Xp from the trenches