L’architecte

La tête dans les nuages
Les mains dans le cambouis
Les pieds sur la prod

 La tête dans les nuages

Pas parce qu’il s’intéresse au cloud, mais parce qu’il doit prendre de la hauteur et du recul pour analyser, synthétiser et savoir restituer des vues adaptés à chacun des acteurs d’un projet. Il est le garant d’une vision partagée et cohérente des objectifs métiers stratégiques jusqu’aux déploiement des composants logiques sur des serveurs physiques ou virtuels.

Les mains dans le cambouis

L’architecte qui ne code plus (pire n’a jamais codé) a vite fait de s’envoler dans les nuages et de perdre le contact avec la réalité. De la vue aérienne d’un projet il doit pouvoir zoomer sur un composant logique, sa conception et la ligne de code. Seul un astro-architecte qui ne quitte jamais les stratosphères de sa cellule architecture et méthode peut retenir des technologies comme EJB1/2 ou JSF, qui en pratique sont inutilisables. Une technologie ou une architecture peut avoir toutes les qualités que l’on voudra, si elle n’est pas comprise et adopté par les développeurs ça n’ira pas loin.

Les pieds sur la prod

Tan qu’il n’est pas entre les mains des utilisateurs un projet informatique ne produit aucune valeur. Et le passage obligé pour atteindre les utilisateurs c’est la prod. Vous suivez à la lettre les recommandations du site 12factors ? Super votre application est prête à être déployé dans le cloud. Dommage, ce qu’attend votre prod c’est un ear pour déployer sur webFear ! Pour que le succès d’une application soit complet travailler en étroite collaboration avec les gens de la prod (Devops) et aussi important que de leur faire avec le métier (les méthodes agiles)

Et chez vous il fait quoi l’architecte (logiciel bien sûr) ?

2 thoughts on “L’architecte

  1. Thierry Chatel

    C’est étonnant cette méconnaissance de JSF qui va bien au-delà du cliché. Ou alors il faut préciser que c’est le JSF 1.0 de 2004, en JSP, sans Seam ni Spring, sans bibliothèque de composants comme RichFaces… et dans ce cas on est d’accord.

    Par contre une plate-forme complète et bien conçue comme Seam permet de développer avec JSF très efficacement. Et pour faire des applications web, c’est clairement une des plates-formes les plus pertinentes, largement autant que GWT ou Flex ou autre, et ce depuis quelques années.

    Bien sûr on peut préférer la philosophie de GWT, qui est complètement différente et présente par rapport à JSF autant d’inconvénients que d’avantages. Mais dire aujourd’hui que JSF est inutilisable, c’est à peu près du niveau d’un célèbre visionnaire, certes plus célèbre que visionnaire, qui disait en son temps qu’internet ça ne marcherait jamais…

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