Monthly Archives: April 2006

Intégration SOA avec Google reader et SimplePie

La lecture de ce retour d’expérience m’a ouvert les yeux: SOA integration with Flickr and del.icio.us. Comme Mr Jourdain fait de la prose, je fais de la SOA sans le savoir avec ce blog!!

En effet, le comité de pilotage exécutif de ce site de gestion personnelle du savoir et de la connaissance a récemment décidé d’intégrer à cette application des informations à haute valeur ajouté en provenance de notre application d’agrégation de nouvelles. Cette évolution nous permet d’enrichir l’expérience utilisateur afin de créer de la valeur, de développer notre part de marché et d’asseoir notre position de leader dans notre secteur d’activité.

Cet article détaille le travail de nos équipes ayant permit de relever ce défi. Après 10800 secondes/homme d’effort, l’utilisation d’une architecture SOA on demand et d’outils innovants à la pointe de la technologie nous ont permit d’obtenir une qualité de service optimale pour un coût de gestion réduit. Le retour sur investissement a été immédiat avec une croissance de +50% de notre trafic.

Le défi a relever:
Dans l’optique de minimiser les coûts et d’assurer une qualité de service irréprochable l’ensemble de notre système d’information est outsourcé sur la plateforme mutualisé du leader de l’hébergement haute performance: textdrive. Afin de fournir à nos utilisateurs cette application de gestion personnelle du savoir et de la connaissance nous avons déployé l’application open source de gestion de contenu WordPress qui a été enrichie des extensions fournie par K2.

Dans un marché en pleine expansion nous avons sélectionné l’aggrégateur/lecteur de news le plus adapté à notre besoin: Google reader. Extrêmement bien positionné dans les quadrants magique du Gartnerr, la commercialisation gratuite de cette offre en mode ASP en a fait un choix incontournable.

Nous avons fait appel à une équipe de consultants experts pour faire apparaître dans notre application de gestion du savoir et de la connaissance des informations à haute valeur ajouté sélectionné dans notre lecteur de news.

La solution
Pour répondre aux attentes du marché nous nous sommes naturellement orienté vers une solution de type SOA. Suivant les best pratices de la profession un système intermédiaire d’intégration d’application a été mis en place pour faire communiquer les deux systèmes entre eux, ce choix permet d’atteindre les objectifs de couplage lâche de toute architecture SOA.
Nous avons sélectionné l’EAI de type ESB-lite: SimplePie. Bien qu’en bêta le produit de cette startup en forte croissance propose déjà des fonctionnalité de niveau entreprise et le support des tout derniers standards du W3C: ATOM, WS-HTTP et WS-BLOG.
SimplePie fournit “out of the box” l’ensemble des fonctionnalités requises pour l’intégration d’application dans les entreprises conçue pour répondre au changement. Dans le même temps SimplePie est facilement customizable pour s’adapter aux besoins spécifiques de chaque client.
La preuve par les faits: notre directeur de la publication a pu lui même customizer et paramétrer SimplePie pour réaliser l’intégration de googleReader dans WordPress comme vous pouvez le constater sur la droite dans la section: “Dernières lectures en direct”.
Dans un premier temps, en raison de l’afflu de visiteur, le site a connu quelques problèmes de performance. Heureusement grâce à notre un contrat de support on-site 24/7 +1 un expert a depuis chez lui et en caleçon pu activer une fonction tout a fait innovante de SimplePie permettant de régler ces problèmes de performance. Il s’agit de la fonction: “cache”. SimplePie est le premier produit du marché à implémenter cette technologie ultra sophistiqué issue des travaux du MIT.

L’utilisation de l’architecture SOA et de produits à la pointe de la technologie participent pleinement à la réalisation de nos objectifs et nous donne une longueur d’avance sur la concurrence.

Le futur:
Nous prévoyons aussi l’intégration d’image en provenance de Flickr. Mais le cas Labnotes nous a mis en garde concernant les difficultés relatives aux différente tailles d’images. Nous avons donc commandé une étude à notre réseau de partenaires/consultants à valeur ajouté. Ils ont immédiatement identifié une difficulté supplémentaire: les images peuvent nous parvenir en noir et blanc mais aussi en 256 couleurs, voir en plusieurs millier ou million de couleurs! Au moment où j’écris ces lignes, nos experts ont encore des doutent sur la capacité de notre solution initiale à supporter une telle monté en charge.

Les ventes de livres O’Reilly

Une manière de suivre les “tendances” dans le monde des technologies et de se rendre dans une librairie et de mesurer la taille des rayons ou de compter le nombre de livres dédié à telle où telle techno.

Je vous l’accorde, la méthode est un peu rustique et peu fiable. Mais quand c’est Tim O’Reilly, l’éditeur, qui se livre à ce petit jeu en utilisant les chiffres des principaux point de ventes aux USA, ça devient très intéressant.

A lire State of the Computer Book Market, Part 1 pour découvrir la méthode, et part 2 pour rentrer dans les détails.

Par exemple sur le graphique languages de programmation: évolution des ventes de livres O’Reilly aux USA entre les premiers trimestres 2005 et 2006 on trouve:

java -6%

C# +68%

Ruby +733%

Note: en volume java reste 1ere devant C#, Ruby reste loin derrière.
Je vais donc poursuivre ma lecture de ce bouquin sur Ruby… La Ruby On Rails mania m’a contaminé 😉 On en reparle dans un autre billet.

J2EE vs .net

Sujet délicat, mais Dotnetguru n’a pas eu peur de nous offrir 40 slides powepoint sur le sujet (je vous rassure ça se lit très bien avec open office). Ces slides ne donnent pas d’arguments pour ou contre l’une des deux plateformes mais sont un support pour présenter différents aspects.

La dernière slide me semble la plus intéressante:

j2eedotnet.png

Une spécification et plusieurs implémentations d’un côté, une seule implémentation de l’autre. Voilà qui symbolise bien la principale différence à mes yeux entre .net et J2EE: le choix.

Faire le choix de .net c’est s’éviter de nombreux autres choix par la suite.

Quel environnement de développement? Visual studio

Quel base de données? SQL serveur

Quel annuaire? Active directory

Quel serveur d’email? Exchange

Quel framework web? WebForms.

Les produits Microsoft sont très bien intégrés les uns avec les autres, c’est leur force. Si l’on utilise .net il serait dommage de ne pas s’appuyer sur les produit Microsoft pour en profiter pleinement. Faire le choix de .net c’est donc faire le choix des produits et technologies Microsoft. Une fois que ce choix technologique est fait vous n’avez plus à vous poser de question d’architecture, il suffit de suivre les recommandations de Microsoft. Et il ne serait sans doute pas très sage d’utiliser les produits Microsoft sans suivre les recommandations du fournisseur.
La technologie Microsoft a donc pris le pas sur vos choix d’architecture. Personnellement je suis convaincu que l’architecture doit passer avant la technologie. Ce point me parait donc très problématique.

D’autant que déléguer ses choix d’architecture à Microsoft c’est renoncer à tirer un avantage concurrentiel de son système d’information. En effet votre système d’information ne sera ni plus, ni moins performant que celui des autres client de Microsoft. Google a fait le choix stratégique d’une architecture très innovante, à l’opposé des choix de Microsoft. Ils en tirent aujourd’hui un immense avantage concurrentiel.

Si votre système d’information n’est pas stratégique, si vous ne le considérez que comme un centre de coût, le choix de .net, de l’environnement tout Microsoft, est peut-être le bon. Par contre si vous considérez que vos choix d’architecture sont stratégiques, que votre système d’information peut vous apporter un avantage concurrentiel posez vous cette question: Etes vous prêt à faire confiance à Microsoft pour faire à votre place les choix d’architecture de votre système d’information?

Les DSI bloguent

Sur le terrain le message que j’entends le plus souvent en provenance des DSI est le suivant: offshore, progiciel, le moins de développement spécifique possible, bref: la réduction des coûts.

Sur les blogs ça semble différent. Découvrez ce que pense Yves Caseau, DSI de Bouygue Telecom, sur la modélisation de l’entreprise. Ou voyez ce qu’à dire Jean-Pierre Corniou, DSI de Renaud, sur le futur des applications en entreprise… Ne manquez pas non plus le complément apporté à cette réflexion par Louis Naugès président de Microcost. Le rapprochement qu’il fait entre les mashup du “web 2.0” et l’orchestration des services dans nos fameuses SOA me plaît bien.